"Il n'est point de vertu que je ne suppose à celui qui aime à parler et à faire des jardins. Absorbé par cette passion, qui est la seule qui augmente avec l'âge, il perd tous les jours celles qui dérangent le calme de l'âme et l'ordre des sociétés".

Prince de Ligne, Coup d'oeil sur Beloeil et sur une grande partie des jardins d'Europe, 1795.

"Il se balançait lentement au pas de son cheval, tournant parfois la tête, d'un mouvement vif, vers les collines ou vers la silhouette d'un arbre dont son oeil caressait les ramifications infinies - il y avait longtemps que l'arbre était son signe préféré, avant celui de la croix. Il souriait".

Romain Gary, Les Racines du ciel, 1956.

"Il y a tant d'humanité dans cette capacité à aimer les arbres, tant de nostalgies de nos premiers émerveillements, tant de force à se sentir si insignifiant au sein de la nature... oui, c'est ça : l'évocation des arbres, de leur majesté indifférente et de l'amour que nous leur portons nous apprend à la fois combien nous sommes dérisoires, vilains parasites grouillant à la surface de la terre, et nous rend en même temps dignes de vivre, parce que nous sommes capables de reconnaître une beauté qui ne nous doit rien".

Muriel Barbery, L'élégance du hérisson, 2006.

samedi 24 mars 2012

Oranger des osages (Maclura aurantiaca) dans le parc du château de Esterhaza (Fertöd), Hongrie (photos prises le 31 juillet 2011)




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